D’où proviennent les joueurs transférés lors du mercato ?
En cette période de mercato, plusieurs données peuvent être prises en compte pour donner une tendance générale avant le 31 août, date de clôture du marché des transferts. Profil, valeur marchande, âge… les données sont nombreuses dans le football, mais la provenance du joueur est également une variable importante, comme en témoigne l’étude de Bwin.
Premièrement, les clubs européens aiment, généralement, recruter dans leurs terres, afin de conserver les joueurs du championnat dans les frontières. Ainsi, en Italie, 66,6 % des joueurs transférés proviennent, déjà, du championnat italien. On peut illustrer ces chiffres par le recrutement de Gonzalo Higuain l’an passé (de Naples à la Juventus Turin), ou de Bernardeschi, cette saison, de la Fiorentina à la Juventus. 24,1% des joueurs proviennent d’un autre club européen, à l’image de Douglas Costa (Bayern), Mehdi Benatia (Bayern), Maxime Gonalons (Lyon)… Enfin, 9,3 % des joueurs ne viennent pas de l’Europe, et très souvent du continent sud-américain.
Côté Français, la majorité est également donnée aux joueurs déjà présents dans le championnat (58,3%). Les mouvements entre clubs français sont extrêmement nombreux cet été, comme Yannick Cahuzac (Bastia - Toulouse), Ismaïla Sarr (Metz - Rennes), Giovanni Sio (Rennes - Montpellier), ou Pedro Mendes (Rennes - Montpellier). 31,2% des joueurs proviennent du continent européen, comme Dani Alves (Juve - PSG), Yuri Berchiche (Real Sociedad - PSG), Bertrand Traoré (Chelsea - Lyon), Luiz Gustavo (Wolfsburg - OM), etc… La Ligue 1 commence à gagner en attractivité, comme en témoignent ses transferts étrangers. Enfin, 10,5% des transferts viennent d’en dehors de l’Europe, et les relations entre l’AFrique et l’Hexagone sont au premier plan.
L’Espagne et l’Allemagne obtiennent, à peu de chose près, le même résultat de transfert dans leurs frontières (51,7 pour la Liga, 51,3 pour la Bundesliga). En revanche, les Hispaniques profitent du rapport privilégié avec les Sud-Américains pour recruter 12,4 % des joueurs hors du continent européen. En Espagne, de nombreux joueurs brésiliens, argentins, et chiliens débarquent afin de faire leurs premières armes dans un grand championnat européen. 35,9% des joueurs viennent d’autres pays d’Europe, comme le transfert de Toni Kroos (Bayern - Real), Luka Modric (Tottenham - Real), Nelson Samedo (Benfica - Barcelone)… Cöte allemand, les transferts européens représentent 40,2% des mouvements, puisque les allemands adorent relancer des joueurs en difficulté ailleurs. La réussite d’Anthony Modeste à Cologne est un bon exemple des méthodes de recrutement de l’autre côté du Rhin. Cette année encore, Bruma (Galatasaray), a rejoint Leipzig, tout comme Jean-Kévin Augustin, un joueur du PSG. 8,5% des joueurs proviennent, quant à eux, d’en dehors de l’Europe.
Enfin, l’Angleterre recrute autant dans ses terres qu’à l’extérieur. Forts de leurs revenus démesurés, les clubs anglais n’hésitent pas à rapatrier les meilleurs joueurs d’Europe puisque seulement 50% des mouvements proviennent directement de la Premier League. À l’image des transferts de Benjamin Mendy, Ederson ou Bernardo Silva vers Manchester City, 44,8% des mouvements sont européens. Tiémoué Bakayoko a également traversé la Manche, lui qui venait de Monaco, pour Chelsea. Quant aux joueurs hors européens, ils ne représentent que 5,3% des transferts.